Une séance photo grossesse, ce n’est pas juste un moment où l’on pose devant un appareil.
C’est une parenthèse dans une période qui file vite, un temps pour souffler, se recentrer, prendre conscience de ce qui se joue.
Mon rôle, c’est de capter ce moment avec justesse — sans le figer, sans le mettre en scène.
Chaque future maman vit cette expérience à sa manière.
L’idée, ce n’est pas d’en faire trop, mais de créer un espace simple, doux et vrai, où tout peut se dérouler naturellement.
Quand faire la séance ?
Le bon moment
Le plus souvent, je recommande de planifier la séance autour du 7ᵉ mois.
Le ventre est bien présent, et la mobilité encore confortable.
Mais chaque grossesse est différente : certaines femmes préfèrent un peu plus tôt, d’autres un peu plus tard.
Ce qui compte, c’est d’être disponible et à l’aise, physiquement comme mentalement.
Je garde toujours une marge dans le planning pour pouvoir décaler si besoin.
Aucune séance ne mérite d’être forcée : mieux vaut attendre un jour où vous vous sentez bien.
Avant la séance : ralentir un peu
Souffler avant de commencer
La plupart du temps, on arrive à la séance en pensant à tout sauf à soi : le travail, les rendez-vous, la chambre à finir, les affaires du bébé…
Essayez, si possible, de ralentir le rythme juste avant.
Un moment calme, une promenade, un peu de musique, un café tranquille.
Rien d’exceptionnel, juste de quoi respirer avant d’entrer dans le moment.
Ce relâchement se sent sur les photos.
Les épaules descendent, le regard devient plus doux, les gestes plus naturels.
Et tout se met à fonctionner sans effort.
Les tenues : simples, confortables et vivantes
Quelques repères
Deux ou trois tenues suffisent.
Une robe fluide, une chemise ouverte sur le ventre, un pull ample, un jean confortable…
Les matières naturelles (lin, coton, gaze, maille) et les tons doux (beige, terracotta, vert sauge, blanc cassé) passent toujours bien.
Le plus important, c’est de bouger librement.
Une tenue parfaite mais inconfortable se verra toujours.
Mieux vaut une chemise légèrement froissée qu’un vêtement qui empêche de respirer.
Les petits détails
Un bijou, une étole, un foulard, un objet qui compte pour vous : tout cela peut trouver sa place.
Mais rien d’obligatoire.
Les images les plus fortes viennent souvent d’un geste ou d’une lumière, pas d’un accessoire.
Pendant la séance
Pas besoin de “poser”
Mon approche est simple : je guide un peu, mais je ne dirige pas tout.
Je cherche le mouvement, les respirations, les instants entre deux gestes.
Ce sont souvent les photos prises “entre” qui racontent le mieux.
Une main posée, un rire, une hésitation, un silence.
Ces petits moments où on oublie l’appareil sont ceux où tout devient juste.
Le rythme
Une séance se vit à son rythme.
On prend le temps, on fait des pauses, on reprend.
Il n’y a rien à prouver, rien à réussir.
C’est un moment à vivre, pas une performance.
Et si on est plusieurs ?
Futur papa et enfants
Le futur papa peut participer à tout ou partie de la séance.
Aucune obligation, aucun rôle à jouer.
Souvent, sa simple présence suffit : un regard, une main sur le ventre, un geste spontané.
Si vous avez déjà des enfants, ils sont évidemment les bienvenus.
Je m’adapte à leur rythme, à leur humeur du jour.
Les photos un peu chaotiques, parfois, sont celles qu’on préfère ensuite.
Ce sont celles qui racontent vraiment une famille en train de se transformer.
Les accessoires : avec légèreté
Des idées, sans en abuser
Certains objets peuvent trouver leur place : une échographie, un bouquet, un livre, une couverture, un doudou.
Mais il n’est pas nécessaire d’en accumuler.
Un seul symbole peut suffire à donner du sens.
Je préfère intégrer les objets qui font déjà partie de votre vie plutôt que d’ajouter des éléments “pour la photo”.
On garde ce qui sonne vrai, et on écarte le reste.
Lumière, saison, ambiance
Trouver la bonne atmosphère
Je travaille principalement en lumière naturelle, souvent en fin de journée, quand elle devient plus douce et plus dorée.
Chaque saison a son ton :
le printemps clair,
l’été chaud et un peu fou,
l’automne doux et doré,
et l’hiver, plus épuré, souvent en intérieur.
Peu importe la météo ou le lieu : ce qui compte, c’est la qualité de la lumière et l’ambiance qu’elle crée.
Un ciel couvert ou un rayon de soleil au bon moment peuvent tout changer.
Après la séance
Alléger, choisir, raconter
Une fois la séance terminée, je trie, j’épure.
Je garde les images qui respirent, celles où il se passe quelque chose.
Pas besoin de cent clichés : une galerie cohérente, vivante et équilibrée suffit.
L’idée, c’est que vous puissiez revivre ce moment sans artifices.
En résumé
Préparer une séance grossesse, c’est surtout se laisser un peu d’espace.
Pas besoin d’anticiper chaque détail : le cadre, la lumière, le rythme, je m’en occupe.
Vous, vous venez comme vous êtes — avec l’énergie du moment.
Et c’est de là que naissent les images les plus sincères.
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